Il est logique que vous vouliez oublier au plus vite cette expérience. Toutefois, la meilleure solution reste d’en parler. Racontez ce que vous avez vécu à quelqu’un en qui vous avez confiance : un-e ami-e, vos parents, un-e collègue, un médecin, un professeur, un assistant social, un psychologue,… Parlez-en.

En plus de la famille, des ami-e-s et d’autres personnes de confiance, diverses associations vous apporteront également leur aide, sur base anonyme ou non. Des collaborateurs spécialement formés à cet effet vous aideront sans nul doute et vous offriront du soutien. Pour que vous puissiez reprendre votre vie en main.

La victime pense souvent que « ça ne doit jamais se savoir ». Mais chercher de l’aide est une étape importante, et le plus tôt est le mieux. Cette démarche fait partie du traitement. 95% des victimes présentent des réactions dues au stress: elles sont irritables, revivent le traumatisme, dorment mal, n’osent plus sortir de chez elles,… Les réactions émotionnelles et physiques intenses sont « normales » après avoir vécu des violences sexuelles.

Par ailleurs, il ne faut pas sous-estimer les conséquences du syndrome de stress post-traumatique. Les victimes peuvent avoir des flashbacks et faire des cauchemars des années après les faits, revivre leur agression et/ou éviter certaines choses/situations. Ces réactions peuvent persister longtemps et survenir à n’importe quel moment. Puisqu’elles apparaissent des mois et/ou des années plus tard, ces réactions ne sont pas automatiquement reliées au viol.

Chercher de l’aide est donc une étape importante ; en se taisant, la victime aggrave son isolement mais également les conséquences du traumatisme.

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